jeudi 16 mai 2013

Bilan de la Saison 4 de GLEE ...en attendant la 5 ET la 6 !


Alors que la Saison 3 VF est sortie cette semaine en coffret DVD, la saison 4 de la série Glee s’est terminée il y a peu aux Etats-Unis et la bonne nouvelle est que la série a été renouvelée pour deux nouvelles saisons. C’est heureux de savoir que les scénaristes ont encore largement du temps devant eux pour développer l’histoire et les destins des personnages parce que pour la première fois, cette saison 4 ne s’est pas terminée en fin d’année scolaire, mais à mi-chemin, juste après les régionales où les New Directions se sont qualifiés pour les nationales. Et de fait, cette saison ayant continué de suivre de plus ou moins près les personnages diplomés en fin de saison 3 en plus du Glee Club partiellement renouvelé, les arcs scénaristiques ont été démultipliés et même si certains personnages se sont fait très rares cette saison (je pense surtout à Mercedes partie entamer une carrière de chanteuse à LA), il demeure que le téléspectateur a pu suivre de front ce qui se passait à McKinley comme à New York où est partie Rachel étudier au NYADA et où elle a été rejointe par Kurt puis Santana. Mais on retrouve également pas mal les personnages de Finn et Noah Puckerman, allant et venant entre McKinley et LA, voire New York, ou Mike Chang de temps en temps, en visite pour superviser les chorés du Glee Club. Parfois un épisode se partage entre les deux, parfois il balance plus d’un côté mais quand Ryan Murphy avait déclaré en fin de saison 3 qu’il ne fallait pas craindre de ne plus voir les élèves diplômés, il a tenu parole, à part Rory dont je crois bien ne pas me souvenir dans cette saison ; il a du repartir en Irlande mais ce n'est pas non plus comme si son personnage, son accent incompréhensible ou sa voix me manquait…


La profusion de nouveaux personnages permet aussi à certains d’être absents de l’antenne pendant une assez longue période, comme Will Schuester à mi-saison, parti défendre au congrès l’éducation artistique (le temps je pense que Matthew Morrison enregistre son second album solo qui doit sortir le mois prochain), ou Joe Hart, vu en début de saison puis disparu de l’écran et de la salle du Glee Club jusqu’au dernier épisode. Quinn Fabray a également été peu présente puisque l’actrice Dianne Agron est en train de se construire une vraie carrière au cinéma. Mercedes Jones n’est venue quant à elle que très ponctuellement à McKinley et j’espère bien que cela signifie qu’Amber Riley a elle aussi planché sur un album solo ! Enfin, la fin de saison a vu Finn Hudson disparaître du casting (en reprenant des études pour devenir prof après qu’il ait remplacé Mr. Schue pendant sa disparition pour Washington) puisque apparemment Cory Monteith est entré en cure de désintoxication.


Finalement, le scénario s’est donc centré sur la vie de Rachel et Kurt à New York mais aussi et surtout sur la nouvelle chorale, avec ses petits nouveaux intégrés en début de saison. Et d’abord, présentée lors du premier épisode comme "la nouvelle Rachel", Marley Rose, la fille de la cantinière obèse de l’école, jouée par la jolie frimousse Melissa Benoist qui, si à la première écoute elle n’a pas la puissance vocale de Lea Michele, a un joli brin de voix quand même ma foi. Son personnage se trouve au milieu d’un triangle amoureux entre deux autres nouveaux membres du Glee Club, Jake et Ryder, les deux nouveaux beaux gosses du programme, qui sont interprétés respectivement par Jacob Artist et Blake Jenner, ce dernier étant issu de l’émission Glee Project. D’autres candidats de ce casting télévisé s’étaient précédemment faits remarquer pour les rôles de Joe, Rory ou Unique. En plus d’avoir le cœur qui bat pour les deux, Marley Rose se retrouve l’objet de toutes les jalousies de la nouvelle peste de l’école et cheerleader blonde, Kitty, jouée par Becca Tobin, et si j’avais d’abord cru à un rôle non chanté, la comédienne a poussé aussi de la voix, même si ses prestations sont loin d’égaler celles de ses nouveaux compères.
Ryder est vraiment le clone de Finn, grand et beau footballeur adulé des pom-pom girls, mais j’apprécie plus son timbre de voix que celui de Finn ; ses solos sur Your song d’Elton John ou Everybody hurts de R.E.M. sont juste magnifiques. Il supporte également une belle thématique en subissant une fausse relation sur réseaux sociaux dont le dénouement se produit lors de l’épisode final et laisse planer un gros doute sur sa présence au Glee Club pour la saison à suivre.
Jake, non content d’être le demi-frère de Puckerman et de convoiter lui aussi le cœur de Marley, est le nouveau bad boy (au cœur tendre) de l’émission, et c’est un artiste complet à l’américaine : il joue la comédie, chante et danse comme un pro, un vrai petit Chris Brown, sans les tatouages et les coups à sa petite amie ! Enfin, si Sugar Motta et Joe Hart s’effacent pas mal cette saison, Wade Adams et son alter-ego travesti Unique arrivent à McKinley et prennent une bonne place dans les numéros. A noter que la confusion entre Unique et Mercedes dans l’esprit du personnage de Brittany est hilarant à chaque fois qu’elle les confond.

Car bien évidemment, les anciens membres de la chorale n’ayant pas été diplomés sont toujours présents et c’est à leur tour leur dernière année à McKinley, mais comme la saison 4 se termine à mi-année, ils y seront encore durant la saison 5 au moins, et si avec Blaine on joue la carte de l’histoire d’amour qui supporte (mal) la distance, son personnage reste bien présent vocalement aussi, Darren Criss étant à mon avis le meilleur interprète masculin du casting. On retrouve aussi Artie, Tina, qui en pince pour Blaine à un moment, Brittany et Sam, mais la fin de saison laisse augurer que cette dernière va voir son rôle devenir moins récurrent, avec son départ de McKinley pour la saison 5. Côté corps professoral, on retrouve Mr. Schue, même s’il disparaît une paire d’épisode à mi-saison, Emma ou Sue mais leur participation est moins en avant globalement, même si le mariage de Will et Emma occupe une partie de la saison. Il est vrai que les scénaristes ne pouvaient pas continuer l'éternelle guéguerre entre Sue et Will. De fait, en fin de saison, Sue est remplacée comme coach des cheerleaders et disparaît du casting fixe, suite à un épisode un peu glauque je trouve, où une fusillade semble éclater à McKinley et où l'on vit la terreur des membres du Glee Club retranchés dans leur salle de cours ; cette épisode n'est pas sans rappeler la tragédie qui a frappé une école américaine l'année dernière et je trouve que c'était déplacé d'intégrer une histoire parallèle aussi vite. De même, après nous jouer la carte de la fin du monde estimée pour fin Décembre, on nous ressert quelques épisodes plus loin via Brittany l'arrivée présumée d'une météorite qui va rayer la ville de la carte. La météore écrasée en Russie a du en être là aussi l'inspiration, et c'est bien d'intégrer le contexte actuel dans le scénario, mais là, c'est un peu trop redondant... Je sais bien qu'il y a toute une équipe à plancher sur des épisodes différents mais ça manque de supervision dans ce cas pour éviter de telles récidives ! Où était Ryan Murphy ?

Sinon, pour corser l’intrigue à New York, un prof de danse peau de vache campée par Kate Hudson prend Rachel en grippe, Whoopi Goldberg revient en début de saison et Rachel et Kurt se font de nouvelles connaissances à la NYADA, enfin, surtout le sexy Brody (Dean Geyer, australien découvert à la Nouvelle star locale en 2006) qui devient le nouveau boyfriend de Rachel et s’installe avec eux dans leur loft jusqu’à ce que Santana débarque et mette à jour son masque de gars trop gentil pour être honnête. Ça n’empêchera pas Rachel de tenter sa chance à une audition sur Broadway pour reprendre le rôle titre de Funny Girl. L’héroïne de Sex & The City, Sarah Jessica Parker vient également sur quelques épisodes pousser la chansonnette en tant que patronne de Kurt au magasine Vogue. Sinon, peu d’autres guests cette saison : le retour d’Idina Menzel dans le rôle de Shelby, la mère de Rachel, pour un épisode, et l’apparition de l’ex-candidate d’American Idol saison 11, Jessica Sanchez, dans deux épisodes de fin de saison pour le rôle d’une chanteuse de chorale concurrente.


Musicalement parlant, la saison ne verra qu’un album CD édité, et son titre Saison 4 - Volume 1 laissait entendre qu'il n'était pas le seul prévu mais que ses ventes physiques ont du saborder la sortie d’une autre compilation puisque, après tout, les chansons sont globalement plus achetées en téléchargement la semaine de diffusion de l’épisode où elles apparaissent que sur support physique.
Quatre EPs spéciaux constituent les moments marquants façon Tribute de cette saison 4 : d’abord dès l’épisode 2, le retour des chansons de Britney Spears, puis en fin de saison un épisode complet chantant les tubes de Stevie Wonder, ainsi qu’une thématique Grease développée comme spectacle du Glee club et formant son propre mini-album, sans oublier le maintenant traditionnel album de noël, le troisième, lui aussi pressé en CD.


Globalement, j’ai eu l’impression de moins aimer les chansons de cette saison ; je pense que c’est parce que j’en connaissais moins, bien que le partage entre tubes du moment, chansons de comédies musicales de Broadway et tubes américains oldschool soit toujours respecté, mais la transition au micro vers de nouveaux acteurs/chanteurs a peut-être pris aussi un peu de temps à me conquérir… ?
Il demeure de magnifiques reprises, et aussi deux inédits, Outcast et All or nothing qui fermait la saison, composés par Adam Anders, Peer Astrom et Shelly Peiken. Si les tubes du moment Gangnam style de PSY, Call me maybe de Carly Rae Jepsen, Hall of fame de The Script & Will.I.Am, Girl on fire d'Alicia Keys, Live while we’re young des One Direction, Locked out of heaven de Bruno Mars ou  Give your heart a break  de Demi Lovato figurent à la bande son de cette saison 4, mes vrais coups de cœurs sont Let me love you (until you learn to love yourself) de Ne-Yo par Jake, Next to me d’Emeli Sandé par Rachel et Shelby ou encore le collectif des New Directions sur le Anything could happen d’Ellie Goulding et l’exhubérant Let’s have a kiki des Scissor Sisters par Rachel, Kurt et Sarah Jessica Parker.
Au niveau des remakes de golden oldies, j’ai adoré Against all odds de Phil Collins ou Everybody wants to rule the world des Tears For Fears par Blaine, Cold-hearted de Paula Abdul par Santana, ou Torn de Natalie Imbruglia par ma chouchoute Rachel, de même que Oops ! I did it again de Britney Spears et Creep de Radiohead en duo avec Brody. Hung up de Madonna par Tina, My prerogative de Bobby Brown par Jake et Wannabe des Spice Girls en collectif des filles des New Directions furent également de bons moments. Pas de baisse de qualité donc, mais sans doute des choix qui me parlent moins, et toujours pas un seul titre de Stock, Aitken & Waterman repris… ! Incroyable :)
A noter enfin que les best-sellers des téléchargements Glee depuis sa création se virent proposés dans une nouvelle version, acoustique pour Teenage dream par Blaine, et en solo par Rachel pour l’hymne Don’t stop believin’.

Il ne reste plus qu'à attendre la rentrée prochaine pour voir la saison 5 commencer en VO ou, en attendant, replonger avec délice dans la saison 3, VF cette fois, grace aux DVDs puisque W9 ayant modifié la case de diffusion cette saison après seulement quelques semaines, j'ai zappé sa retransmission télé !



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