dimanche 12 février 2012

la mort tragique d'une icone...

C'est avec stupeur et tristesse que j'ai appris ce soir devant mon journal télévisé la mort à 48 ans de Whitney Houston. Comme pour celle de Michael Jackson, la nouvelle m'a laissé un amer sentiment de gâchis en bouche ; la diva qui avait tant squatté mes enceintes durant mon adolescence, avec ses tubes planétaires Saving all my love for you, I wanna dance with somebody (who loves me), Love will save the day, So emotional, One moment in time, I'm your baby tonight, All the man that I need entre autres, mais surtout m'avait scotché en tant que chanteuse et actrice dans Bodyguard avec Kevin Costner en 1992, avec ses tubes Run to you, I'm every woman, Queen of the night, I have nothing et bien sûr sa reprise de Dolly Parton devenue son hymne à elle, I will always love you.


Après cette apothéose, plus rien n'avait vraiment été le même, musicalement, à part le bon Step by step écrit par Annie Lennox et son duo avec Mariah Carey When you believe ; trop de soul gospel puis trop de R&B pour calquer sur la vague en tête des charts, alors qu'elle était la reine des ballades romantiques et qu'elle aurait pu se contenter de cela. Là bien avant Celine Dion et Mariah Carey, tout le monde se souvient de sa jeune pudibonderie quand, sur le plateau de Michel Drucker, Serge Gainsbourg lui avait dit en anglais dans le texte qu'il voulait la baiser, elle était le modèle à suivre, l'icone, la diva ultime, aussi parfaite devant son micro que défaillante dans sa vie privée, entraînant au fur et à mesure plus profond dans la spirale descendante vers ses démons (drogue, alcool) par son mariage avec Bobby Brown, mari violent et adultère.
Elle avait plus ou moins réussi un retour en 2009 avec son album I look to you, bien qu'on y entendait sa voix moins forte et cassée par ses abus, et la tournée qui suivit péniblement fut un désastre. Sans cesse replongée dans l'alcool ou la drogue malgré ses multiples cures de désintoxication, malgré son divorce en 2007 ou sa nouvelle relation avec le frère de Brandy, son cadet Ray J, elle entamait un retour pour cet été à l'affiche d'un remake du film Sparkle avec la chanteuse révélée par le show American Idol Jordin Sparks. Il sortira posthume.

C'est dans la baignoire d'une chambre d'hôtel de Hollywood qu'elle meurt sans doute d'excès de médicaments et d'alcool mélangés la veille de la cérémonie des Grammy Awards aux states (à laquelle elle devait se rendre) et les organisateurs ont bouleversé la soirée pour lui rendre hommage évidemment. Jennifer Hudson, souvent comparée à elle par son talent vocal en directe filiation, devrait chanter pour elle et faire pleurer toute l'assistance et les télespectateurs, ça ne fait aucun doute...



Mardi prochain, le 13ème épisode de la série Glee voit également la comédienne Amber Riley qui interprète le rôle de Mercedes Jones reprendre son I will always love you dans cet épisode spécial Saint Valentin...

Encore de quoi faire vibrer dans les chaumières en pensant au formidable gâchis que Whitney a laissé derrière elle : à peine de quoi contenter les fans puisque sa longue carrière démarrée en 1984 ne compte que 6 véritables albums studios, plus un album de chants de Noël et trois bandes originales de films plus ou moins exclusives à sa voix. J'espère qu'au moins, pour ne pas clore sa carrière sur sa mort, suffisamment d'enregistrements ont pu être faits ces dernières années pour qu'un album posthume puisse voir le jour, et tant pis si sa voix n'est plus la même qu'à ses débuts.

Je pense aujorud'hui à sa fille, Bobbi Christina, née en 1993 de son union avec Bobby Brown, sa mère, Cissy Houston, et à ses millions de fans qui comme moi, se rendent compte qu'ils ont été dépossédés d'une de leurs idoles qu'ils avaient un peu laissé de côté ces dernières années, mais aimaient toujours profondément. Rest In Peace Whitney !

Et mon titre préféré d'elle : One moment int time, une ballade poignante enregistrée pour les JO de 1988 :



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